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le grand chambardement
9 février 2016

Il y avait du vent...

 ...tant de vent qu'il me fut impossible d'aller en forêt, c'était trop dangereux. Je décidais donc de parcourir la grande rue. Les fils électriques gémissaient et vibraient, ils tanguaient dans tous les sens si bien qu'ils étaient tout tordus :

1 vent  

Le chantier bientôt serait à la vue de tous tant le brise vue se déchirait, s'éffilochait :

2 vent

C'était l'excès partout, excès de vent, excès d'eau !

La rivière avait pris ses aises et avait recouvert la pâture, laissant la porte bien inutile :

3 crue  

Le cours d'eau s'était transformé en lac bleu avec quelques pilotis, c'était joli.

4 crue  

La rivière était furieuse, boueuse et avait pris des airs de mer avec ses vagues :

5 vagues  

Je continuais mon chemin le long de la départementale. Incroyable le nombre de déchets que j'ai pu rencontrer !

Non, pas la peine d'essayer de se camoufler avec quelques fleurs !

6 abat -jour nature  

Même l'affluent est secoué par le vent .

7 affluent  

l'eau est ridée !

8 l'eau frise 

Voyez ça !

9 eau 

je vais voir le canal. Il fait beau, le pont est étincellant !

10 pont éclatant  

 

Au retour, j'admire les bourgeons de saule. j'ai envie de les caresser !

11 bourgeons doux 

Au secours ! un crocodile dort dans le marigot ...

12 crocodile 

C'est à nouveau la rivière, mais cette fois elle est métallique ! 

Un monochrome de gris !

c'est là qu'une bourrasque m'a fait tituber, heureusement le pilier du pont m'a retenue !

13 rivière métallique  

Au retour, une bonne boisson chaude et un bon feu !

Oui, seulement, il y avait un dragon dans ma cheminée !

Voyez donc ses dents ! 

Le voilà qui crache du feu ! 

14 dragon

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Commentaires
B
Pour les inspecteurs, pas de commentaire, je serais entre désobligeant et odieux.<br /> <br /> <br /> <br /> Pour les tatoos, celui que je portais, je l'ai fait effacer, mais on souffre.<br /> <br /> Depuis juste des ephémères, le plus amusant, concevoir les stencils, un peu comme en lithographie si on veut jouer avec les couleurs, en général, une nuit blanche à découper les vieilles radios quand les velus repeignent la moto du voisin dans le garage.
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B
Le temps est devenu, sinon plus clément, mais plus supportable, on peur sortir sans le parapluie qui se déchire, tiens, il va falloir que je le mette à sécher au sous sol, sinon c'est Kandinski, tellement il moisit.<br /> <br /> En général, il dort devant la porte, mais à la première ouverture, c'est l'avalanche de feuilles sèches.Un condensé de l'hiver.<br /> <br /> Pour le moment, une étoile de lumière dans le gris des jours, je ne sais sais plus qui l'a oublié/à qui je l'ai volé, mais certains des miens ont disparu dont celui ,grège ,pour abriter les mariées, à la robe aussi blanche qu'empesée.<br /> <br /> Je n'aime pas la pluie, je déteste le vent , sauf s'il berce ma nuit, j'adore les parapluies, pas le machin ultra mini qui se retourne au moindre éternuement, mais celui solide qui protège.,alors qu’importe le temps.
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D
Que d'eau, que d'eau...<br /> <br /> Déjà en bourgeon les saules ? Par ici, pas encore. Il fait un peu chaud pour la saison, mais ça reste tout de même frisquet :-)<br /> <br /> Ton feu, c'est une citrouille d'Halloween que t'as fait brûler ? :lol:
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E
Que de vent et que d'eau en effet. Toujours superbes tes images. Hier, j'ai affronté la capitale ouverte à tous vents. J'espérais y voir la Tour Eiffel décoller pour Mars mais comme Ariane, la Dame de Fer est restée sur les champs de Mars, quel dommage ! La Seine, heureusement n'a pas fait comme les cours d'eau par chez toi mais elle était bien haute avec tout ce déluge entrecoupé de magnifiques éclaircies. Cela n'a pas semblé décourager les passants rivalisant de non savoir-vivre avec les automobilistes quand il s'agit de foncer droit devant sur tout ce qui a le malheur de se trouver en travers de leur chemin. Parfois, Paris ressemble à la campagne non pas par sa végétation qui fait beaucoup défaut mais par sa faune ovine-bovine. Alors en période de rébellion météo comme ces jours-ci, je ne te cause pas le bazar ! Heureusement, je suis comme Indiana Jones, l'âme aventureuse, le goût des chemins de traverse. Dommage que je n'avais pas d'appareil pour immortaliser ce petit rat du Pont Neuf qui s'était trouvé un sandwich abandonné sous un pont et qui se donnait un mal fou pour le ramener à sa famille. Je lui aurait bien donné un coup de main mais il a dû me prendre pour un chat car il a eu peur. Miaou !
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F
Vive la cheminée ! :)
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R
je ne pensais pas que le temps était breton en Picardie .. enfin pas de coup de fil des voisin .. tout doit être debout chez moi !!
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G
Arrête, Arrête, Arrête de me narguer...!<br /> <br /> Bisous sans paroles...!
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A
Ici la crue a eu lieu dans ma cour!
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S
Ici vent ... pluie et maintenant neige sur les hauteurs l'hiver revient ... mais tout bourgeonne et va prendre froid et mal .... <br /> <br /> Tu me fais rire , tu as une imagination débordante
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B
Toujours superbe,<br /> <br /> moi, je ne suis sorti que le minimum, trop de vent mouillé.
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Le grand chambardement ou la virevolte de vie ! J'ai pris la grande décision !
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