La réciproque du théorème n'est pas toujours vraie !
Les jours se suivent à l'école, on supporte plus ou moins bien les caprices des enfants, les remarques des parents, et puis un jour la "Bonne Ambiance" de cette école refait surface, je me fais virer de la tisanerie, la directrice du périscolaire me dit que je n'ai pas le droit de faire chauffer mon repas ici, il faut que j'aille en cantine. Je demande pourquoi ? Et bien les enseignants gênent les animations et en plus le four micro-ondes a été acheté pour les petits déjeuners du péri. (Z'ont bien de la chance en passant, parce que nous, si on veut un café on s'achète notre bouilloire avec nos sous et pas ceux de la mairie ! )
Je trouve les raisons avancées très amusantes, car on m'a forcée l'année dernière à prêter du matériel pédagogique au péri-éducatif sous pretexte qu'il avait été acheté par la mairie, la réciproque n'est donc pas vraie pour le four acheté lui aussi par la mairie !
Quand je fais ma séance de motricité je ne vire pas les personnes présentes dans la tisanerie ( femmes de ménage, animatrices du périscolaire, etc...) là aussi la réciproque n'est pas vraie.
La tisanerie était à la base une salle avec réfrigérateur, gazinière et évier pour pouvoir faire de la cuisine avec nos élèves, elle est acollée à la salle de motricité/périscolaire. Avant, il y a longtemps, il y avait des portes coulissantes qui fonctionnaient et permettaient d'isoler cette salle. La tisanerie est devenue le refuge/bureau/salle de repas/ de café des animatrices du péri-éducatif sans nous demander notre avis. Nous ne faisons donc plus de cuisine et n'avons pas de salle pour prendre nos repas. Petit à petit, nous disparaissons de l'école, petit à petit le péri-éducatif prend la place, et hop la bibliothèque, et hop la salle informatique, et hop les halls et hop la tisanerie.... Bientôt , nous ne pourrons plus sortir de nos classes et peut-être même qu'un jour elles nous prendrons nos classes ?
Voilà l'ambiance dans notre école ! Parfait, non ? :D
J'men fiche, maintenant, si je veux, je pars ! je n'ai plus de boulet à la cheville, je suis libre comme le vent et peux faire ma virevolte si je le veux, j'ai fais bien plus dur cet été ! Et, juste le fait de savoir que je peux le faire ça me met en joie ! tralalère !